
Elon Musk — Wikipédia
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Elon Musk (prononcé en anglais : /ˈiːlɒn ˈmʌsk/), né le 28 juin 1971 à Pretoria (Afrique du Sud), est un entrepreneur, chef d'entreprise, homme politique et milliardaire sud-africain, canadien et américain. Avec une fortune personnelle estimée à 421 milliards de dollars (en janvier 2025)[1], il est actuellement l'homme le plus riche du monde.
Il est cofondateur et président-directeur général de la société astronautique SpaceX ainsi que directeur général de la société automobile Tesla. En janvier 2021, selon Bloomberg, Elon Musk devient, à 49 ans, l'homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 251,3 milliards de dollars. En octobre 2022, il devient le propriétaire de X (anciennement Twitter), par un achat à 44 milliards de dollars.
Il commence sa carrière dans les affaires comme cofondateur de la société de logiciels Zip2 avec son frère, Kimbal Musk (en). La start-up est acquise par Compaq pour 307 millions de dollars en 1999. La même année, Musk cofonde la banque en ligne X.com, qui fusionne avec Confinity en 2000 pour former PayPal. eBay rachète PayPal en 2002 pour 1,5 milliard de dollars.
En 2002, Musk fonde SpaceX, un fabricant aérospatial et une société de services de transport spatial, et en est le PDG. En 2004, il investit 6,5 millions de dollars dans le constructeur de véhicules électriques Tesla, en devient le premier actionnaire et intègre son conseil d'administration, avant de prendre le poste de PDG en 2008. En 2006, il participe à la création de SolarCity, une société d'énergie solaire qui est ensuite acquise par Tesla et devient Tesla Energy. En 2015, il cofonde et devient coprésident d'OpenAI, une association de recherche promouvant l'intelligence artificielle amicale, qu'il quitte en 2018. En 2016, il fonde The Boring Company, société de construction de tunnels, et Neuralink, société de neurotechnologie.
En 2018, Elon Musk est l'objet d'une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC) en raison d'annonces faites sur Twitter susceptibles d'influencer le cours de bourse de Tesla. En 2023, il fonde la société xAI dans le domaine de l'intelligence artificielle.
À partir de la fin des années 2010, ses actions et déclarations, dont certaines relèvent de la désinformation et des théories du complot, ou encore du sexisme et du racisme, sont régulièrement médiatisées.
Politiquement, Elon Musk devient un temps conseiller de Donald Trump en 2016, jusqu'à ce que le président annonce son intention de se retirer de l'accord de Paris sur le climat. Alors que ses positions s'orientent progressivement vers l'extrême droite et un soutien à plusieurs figures de ce mouvement au cours des années suivantes, il devient l'un des plus importants soutiens de l'ancien président et s'implique dans sa campagne pour l'élection présidentielle de 2024, devenant son deuxième plus gros contributeur financier. À la suite de la victoire de Donald Trump, il est nommé à la tête d'un futur « ministère de l'Efficacité gouvernementale », officiellement une instance temporaire appelée département de l'Efficacité gouvernementale.
Il projette par la suite son influence sur les pays européens, apportant publiquement son soutien à des partis d'extrême droite allemand, britannique et italien.
Elon Reeve Musk naît le 28 juin 1971 à Pretoria, dans la province du Transvaal, en Afrique du Sud. Au moment de sa naissance, le pays est sous le régime de l'apartheid, instauré en 1948 par le Parti national, qui exerce un pouvoir raciste et répressif[2],[3]. Il est le fils d'Errol Musk, riche ingénieur et promoteur immobilier sud-africain aux origines afrikaner (néerlandaise), Pennsylvania Dutch (allemande)[4] et anglo-sud-africaine, ayant eu des parts (contrairement aux affirmations du milliardaire) d'une mine d'émeraudes en Zambie[5],[6],[7], et de Maye Haldeman, une diététicienne et mannequin canadienne et sud-africaine[8],[9],[10],[11],[12]. Une arrière-grand-mère paternelle d'Elon descend de Free Burghers (en) (Bourgeois Libres) hollandais, tandis que des arrière-grands-parents maternels sont des Pennsylvania Dutch venant d'un village de Suisse alémanique, du côté de la famille Haldeman (en), dont le nom évoque ces racines[13]. La famille de sa mère, qui est née en Saskatchewan, quitte le Canada pour Pretoria en Afrique du Sud en 1950 et obtient la double nationalité[14]. Le grand-père maternel d'Elon, Joshua Norman Haldeman, né canadien aux États-Unis, homme politique, pionnier de la chiropratique au Canada et détenteur de records en tant qu'aviateur grâce à des voyages en famille en Afrique et en Australie, meurt en 1974, alors qu'Elon est encore un enfant en bas âge[4].
Après le divorce de ses parents, en 1979, Elon continue de vivre avec son père, selon une décision qu'il regrette ensuite[15]. Passionné de jeux vidéo à partir de l'âge d'une dizaine d'années, il assure aussi construire enfant des modèles de fusées miniatures[16] et code à l'âge de 12 ans un petit jeu de tir dans le style de Space Invaders, qu'il parvient à vendre pour l'équivalent de 500 dollars au magazine PC and Office Technology[17],[18],[19].
Avant d'être diagnostiqué Asperger, il est un enfant dont le rapport à l'école, aux enseignants et aux camarades est difficile, dont le comportement est incompris ou critiqué, plutôt comme victime ou coupable selon les points de vue exprimés. Il est marqué par le harcèlement scolaire de camarades qui ne le comprennent pas, selon des affirmations rapportées par son biographe Walter Isaacson[20] et contestées par son père, selon lequel il s'était seulement battu un jour avec un camarade dont le père s'était suicidé et dont il critiquait les larmes[21]. De ces faits controversés restent des séquelles respiratoires pour Elon, qui est hospitalisé puis inscrit dans une école privée à leur suite[22]. La biographie en question donne par ailleurs une mauvaise image d'Errol Musk et du comportement de celui-ci avec le jeune Elon Reeve et sa fratrie, qui n'ont pas de bonnes relations avec leur père[16].
Selon son frère, Kimbal Musk, Elon Musk aurait très tôt lu deux livres par jour dans des disciplines variées. Ses lectures étaient très larges et diverses, couvrant de nombreux domaines comme la philosophie, la religion, la science-fiction et la programmation, l'ingénierie, le business, la technologie, le design de produit, l'énergie[23].
En 1988, alors âgé de 17 ans, à la fin de ses études au Pretoria Boys High School (en), il annonce à ses parents qu'il souhaite aller étudier aux États-Unis. L'année suivante, il obtient la nationalité canadienne en plus de la nationalité sud-africaine grâce à sa filiation maternelle et quitte l'Afrique du Sud pour Kingston, en Ontario (Canada)[24],[25]. Pour Elon Musk, la nationalité canadienne lui permet d'émigrer ensuite aux États-Unis pour étudier, plus facilement qu'en venant de l'Afrique du Sud de l'apartheid[26],[17]. Cela lui évite aussi d'être appelé sous les drapeaux en Afrique du Sud et de faire son service militaire[27]. En désaccord, son père lui coupe les vivres[28]. Au Canada, il intègre alors l'Université Queen's et finance ses études grâce à des travaux à temps partiel et des emplois d'été en informatique.[réf. nécessaire] Il en ressort diplômé en administration en 1992[29].
En 1992, il quitte le Canada pour les États-Unis, où il a depuis ses résidences, et intègre l'université de Pennsylvanie pour y étudier la physique et l'économie, finançant ses cours grâce à une bourse. Il y étudie trois ans, recevant un diplôme de premier cycle après ses deux premières années, et y reste une année de plus pour terminer une majeure en physique et faire de son diplôme de premier cycle un Joint honours degree (en). En 1995, il reçoit une bourse pour poursuivre un doctorat en physique énergétique à l'université Stanford. Cependant, il prend rapidement conscience du développement d'Internet à l'époque et, à peine deux jours après la confirmation de son admission, suspend ses cours pour lancer sa société[29]. Pourtant, avec un visa d'étudiant, Elon Musk a interdiction de se consacrer à une telle activité professionnelle sur le sol américain. Il rend invalide son titre de séjour, se plaçant en situation irrégulière dans le pays. Ce fait est relevé comme contredisant des prises de position politiques ultérieures de l'entrepreneur sur les questions migratoires[30].
Régularisé, il obtient la nationalité américaine en plus des deux précédentes en 2002, dix ans après son installation aux États-Unis, et possède depuis la triple nationalité.
Il est le frère aîné de Kimbal Musk (en) (né en 1972) et de la réalisatrice et productrice de cinéma Tosca Musk (née en 1974). Par des unions plus récentes de son père, il a quatre demi-frères et demi-sœurs biologiques, beaucoup plus jeunes, Alexandra Musk-Steuart (1993), une autre fille (1998), Elliot Rush Musk (2017) et Asha Rose Musk (dont la naissance, peut-être en 2019, est annoncée en 2022), les deux derniers étant nés de l'union entre son père septuagénaire et Jana Bezuidenhout. Parfois considérée comme l'autre demi-sœur ou la quasi-sœur d'Elon Musk, celle-ci est à la fois la compagne et la belle-fille d'Errol Musk, étant l'une des deux enfants du premier mariage, avec Jock Bezuidenhout dont elle venait d'être veuve[31], de sa seconde épouse (entre 1992 et leur divorce, dix-huit ans plus tard[32]), Heide Bezuidenhout, qui est avec Errol la mère d'Alexandra et de sa sœur cadette[22]. Selon certaines sources, c'est cette dernière qui se prénomme Asha Rose et le prénom de la fille d'Errol et de Jana qui n'est pas connu[33]. Les révélations sur les relations et les enfants d'Errol et de Jana dégradent encore les relations du père d'Elon Musk avec celui-ci et ses autres enfants adultes[34].
Il est le cousin germain de Peter et Lyndon Rive (en), les cofondateurs de SolarCity, la mère de ceux-ci et la sienne étant sœurs jumelles[35].
Elon Musk affirme avoir le syndrome d'Asperger[36],[37], une forme d'autisme, en déclarant : « Je sais bien que je dis ou que je poste parfois des choses étranges, mais c'est la façon dont travaille mon cerveau » et, par conséquent, dit regretter que ses propos puissent parfois être mal interprétés[38].
Père d'une famille nombreuse et recomposée, Elon Musk a 12 enfants de 3 mères différentes, dont un nourrisson mort en bas âge, des triplés et deux fois des jumeaux. Lors d'une conférence en décembre 2021, il déplore les taux de natalité faibles, qui sont, selon lui, « l'un des plus grands risques pour la civilisation »[39],[40],[41].
Il se marie en janvier 2000 avec la romancière canadienne rencontrée à l'université Jennifer Justine Wilson (en)[42],[43], née le 2 septembre 1972. Ensemble, ils ont six enfants. Le premier d'entre eux, Nevada Alexander, meurt subitement dix semaines après sa naissance, en 2002[44]. Le couple a ensuite des jumeaux le 15 avril 2004, nommés Griffin et Vivian, puis des triplés le 1er janvier 2006, nommés Kai, Saxon et Damian[45]. L'un des jumeaux, Vivian Jenna Wilson, femme transgenre, annonce, à partir de 2022, à l'âge de 18 ans, souhaiter ne plus être associée à son père et adopter avec ses nouveaux prénoms légaux le nom de jeune fille de sa mère[46],[47]. Les époux Musk divorcent en septembre 2008 après huit ans de mariage[48],[49].
Au début des années 2010, il fréquente l'actrice britannique Talulah Riley, née le 26 septembre 1985. Ils se marient en septembre 2010, divorcent en janvier 2012[27] puis se marient à nouveau en juillet 2013 avant de re-divorcer en mars 2016[49]. Ils n'ont pas d'enfant.
Vers 2015 ou 2016[50], il commence à fréquenter l'actrice américaine Amber Heard. Celle-ci officialise leur relation en avril 2017[51], mais tous deux se séparent quelques mois plus tard, en août[52],[53]. Leur relation est mentionnée lors de la bataille judiciaire entre Heard et son ex-mari Johnny Depp, entre 2020 et 2022 : Depp accuse Heard d'infidélité avec Musk à l'époque où tous deux étaient encore mariés[50], et d'une relation à trois avec l'actrice et mannequin britannique Cara Delevingne, des faits réfutés, du moins sur ce dernier point, par Elon Musk[54]. Le nom de Musk figure sur la liste des témoins potentiels de Heard lors de ce procès très médiatique, mais l'entrepreneur n'apparaît finalement pas au tribunal[55].
En mai 2018, Elon Musk officialise sa nouvelle relation avec la chanteuse canadienne Grimes[43], née le 17 mars 1988, de son vrai nom Claire Elise Boucher (un temps, son prénom est modifié officiellement en c sur l'idée de son compagnon, par référence à la vitesse de la lumière), qui se dit elle-même neuroatypique, en l'accompagnant au gala du Metropolitan Museum of Art[56],[57]. Plusieurs enfants naissent de cette union.
Le couple a d'abord un fils le 4 mai 2020[58], initialement prénommé X Æ A-12[59] puis rebaptisé X Æ A-XII en réponse à l'interdiction par la juridiction californienne d'utiliser des chiffres dans un prénom[60]. Selon la Grimes, le nom de X Æ A-XII se prononce [ˈɛkseɪaɪ] (ex-é-ail), tandis que Musk affirme qu'il se prononce [ˈɛksˈæʃeɪˈtwɛlv] (ex-ash-é-twèlve)[61]. Ils ont reçu des critiques pour avoir choisi un nom perçu comme impraticable et difficile à prononcer[62].
Le couple a ensuite eu une fille en 2021, née d'une mère porteuse et nommée Exa Dark Sideræl (usuellement Exa ou encore Y, prononcé Why)[63] ; et, d'après un biographe de Musk qui l'évoque en 2023, un troisième enfant appelé Techno Mechanicus (usuellement Tau) et à la date de naissance exacte inconnue[64],[65], mais sans doute après la fin de la cohabitation de ses parents[66]. Le couple annonce sa séparation en septembre 2021[67],[68], d'abord sous la forme d'une semi-séparation, puis semble ne plus s'entendre.
Il est le compagnon de l'actrice, scénariste et réalisatrice australienne Natasha Bassett, née le 16 octobre 1992, entre fin 2021 et juillet 2022. Leur rupture est due à la relation que poursuit Elon Musk avec une autre femme et aux révélations concernant leurs enfants[69]. Le patron de Tesla, qui le dément, aurait aussi eu une liaison avec l'avocate et candidate à la vice-présidence américaine Nicole Shanahan, l'épouse de Sergey Brin, cofondateur de Google[70].
En novembre 2021, Business Insider rapporte qu'Elon Musk est également le père de jumeaux, prénommés Strider et Azure, issus avant sa rupture avec Grimes et quelques semaines avant leur fille de sa relation avec la Canadienne Shivon Alice Zilis, née le 8 février 1986, cadre dirigeante, directrice des projets spéciaux, de sa start-up Neuralink[71]. Il les reconnaît comme ses enfants six mois après leur naissance[72],[73]. Il est indiqué publiquement dans l'été que, plus tôt en 2024, Elon Musk et Shivon Zilis, qui est maintenant sa compagne, ont accueilli dans la discrétion un troisième enfant, dont la date de naissance précise, le sexe et le prénom ne sont pas communiqués[74].
Il est ainsi, en 2024, père de douze enfants, dont onze en vie[75]. Il a financé l'Astra Nova School, une école privée réservée à ses enfants et à ceux de ses amis. L'enseignement y est orienté vers les sciences et la résolution de problèmes et ne comprend pas de langues, ni d'art, ni de sport[75].
Passionné de jeux vidéo, Musk fait notamment un lien entre sa propre entreprise, Neuralink, et la série de jeux de science-fiction Deus Ex, qui mettent en scène un homme augmenté aux capacités surhumaines[18]. Lors d'une séance de doublage où sa compagne, la chanteuse canadienne Grimes, enregistre la voix d'un personnage de pop-star cyborg pour le jeu Cyberpunk 2077 sorti en 2020, Musk fait irruption dans le studio de doublage avec un fusil et réclame d'obtenir un caméo dans le jeu, qu'il n'obtient pas[76],[77].
Ses relations avec sa fille transgenre, Vivian Jenna Wilson, se dégradent au cours des années. En juin 2022, à l'âge de 18 ans, elle décide de réaliser une transition de genre ; Elon Musk explique avoir été piégé pour avoir accepté administrativement cette transition, alors que sa fille Vivian prétend qu'il en était parfaitement conscient[78]. La même année, elle décide de définitivement couper les ponts avec son géniteur, en adoptant de nouveaux prénoms légaux, et en changeant son nom de famille pour celui de sa mère[46],[47]. Le 22 juillet 2024, Elon Musk explique « avoir perdu son fils », « tué par le virus de l'esprit woke ». Sa fille l'accuse sur Threads entre autres de ne pas l'avoir soutenue, d'avoir été froid et « prompt à la colère » face à sa transition, et d'être raciste, infidèle, faussement chrétien, peu investi pour la cause écologique[79], narcissique et un père absent[78].
Sans pour autant se considérer comme un chrétien pratiquant ou forcément partager la spiritualité chrétienne au sens ordinaire des croyances religieuses[80], Elon Musk, souvent décrit comme irréligieux, athée ou agnostique, et montrant à ce sujet un positionnement ambivalent, revendique sa qualité de « chrétien culturel » et aussi de « grand croyant dans les principes du christianisme »[81], affirmant que les principes du christianisme favorisent le bonheur, la natalité[82] et la curiosité[80].
En 1995, Elon Musk cofonde la compagnie Zip2, éditeur d'un logiciel de publication de contenu en ligne pour les informations des entreprises. En 1999, la division AltaVista de Compaq acquiert Zip2 pour 341 millions de dollars en argent et en options de titres. Elon Musk et son frère Kimbal possèdent alors environ 12 % de Zip2[5].
En mars 1999, Elon Musk fonde une banque en ligne nommée X.com. X.com cessera par la suite ses services bancaires, mais la société PayPal de paiement en ligne, qu'elle avait acquise en mars 2000, rencontre un très grand succès. En février 2001, X.com change de nom pour PayPal. En octobre 2002, PayPal est vendu à eBay pour 1,5 milliard de dollars. Au moment de la vente, Elon Musk possède 11,7 % de PayPal (180 millions de dollars). Le 5 juillet 2017, Elon Musk rachète le nom de domaine X.com à PayPal[83], qu'il utilisera par la suite comme nom de domaine pour Twitter, renommé X.
En mai 2002, désabusé par le manque d'ambition de la National Aeronautics and Space Administration (NASA)[84], et éconduit par les Russes de NPO Lavochtkine auxquels il voulait acheter des missiles pour les convertir en fusées, mais qui ne l'ont pas jugé sérieux[85], Elon Musk fonde sa troisième société, Space Exploration Technologies (SpaceX), dont il est l'actuel PDG et directeur de la technologie.
SpaceX développe et produit des véhicules de lancement spatiaux au premier étage réutilisable, avec l'objectif d'abaisser les coûts de lancement et à long terme de rendre possible la colonisation de la planète Mars. SpaceX travaille en collaboration avec la NASA pour le transport de fret et d'astronautes vers la Station spatiale internationale[86].
Après avoir initialement déclaré qu'il aurait envoyé des hommes sur Mars dès 2013, Elon Musk s'engage en 2011 à avoir colonisé la planète rouge « dans 10 ans dans le meilleur des cas, sinon 15 ou 20 ans » (en 2021, 2026 ou 2031)[87]. En 2017, il affirme que ses Starships seront sur Mars en 2024[88]. Plus de dix ans après ces déclarations, l'ambition martienne n'a pas beaucoup évolué et l'entrepreneur parle alors d'un horizon 2028[88] ou 2029, ce qui correspond finalement aux projections de la NASA contre lesquelles il avait bâti sa communication[87]. Par ailleurs, les experts du secteur mettent en doute l'optimisme sans cesse renouvelé de ces annonces, peu cohérentes avec les contraintes objectives[89].
Elon Musk est plus connu du grand public pour le rôle qu'il joue au sein de Tesla. Après être entré dans le capital de la société en 2004 en y investissant initialement 6,5 millions de dollars, il en devient le président en octobre 2008 alors que l'entreprise est au bord de la faillite dans le contexte de la crise des subprimes[90]. Tesla construit d'abord une voiture de sport électrique, la Tesla Roadster, puis produit une berline électrique plus économique, la Tesla Model S, suivie de la Tesla Model X, un SUV haut de gamme. Elon Musk veut produire des véhicules électriques plus accessibles : c'est chose faite en 2018 avec le lancement de la Tesla Model 3, une berline beaucoup plus accessible (commercialisée à moins de 50 000 €, contre plus de 100 000 € au lancement de la Tesla Model S). Les bénéfices engendrés par la Tesla Roadster ont servi à financer les coûts de recherche et de développement des modèles suivants à plus bas coût. Il est également l'investisseur et le président du conseil d'administration de SolarCity (produits photovoltaïques et services), rachetée par Tesla en 2016, dont ses cousins germains Peter et Lyndon Rive (en) étaient les cofondateurs et coprésidents. La motivation fondamentale pour créer les deux entreprises est d'aider à combattre le changement climatique[91],[92].
En 2008, SpaceX et Tesla font face à de nombreuses difficultés financières, mais sont finalement sauvées la même année. SpaceX s'en sort en signant avec la NASA un contrat de ravitaillement pour la Station spatiale internationale (ISS) d'une valeur de 1,6 milliard de dollars[27]. Les fusées Falcon 9 et les vaisseaux Dragon ravitaillent la station depuis 2012. Tesla est également sauvée (en grande partie grâce à Elon Musk) en 2008 lorsque les investisseurs décident d'augmenter leurs participations financières dans la société.
En 2022, Elon Musk présente deux prototypes du robot humanoïde Optimus lors de la conférence annuelle Tesla sur l'intelligence artificielle[93].
En avril 2024, Elon Musk se rend à Pékin pour rencontrer le Premier ministre chinois Li Qiang, afin d'obtenir une approbation pour ses logiciels de conduite autonome en Chine[94].
En septembre 2012, Elon Musk réfléchit à un nouveau mode de transport (un TGV subsonique capable de se déplacer à 1 200 km/h en emportant des passagers dans des capsules), dont il souhaite qu'il soit au moins deux fois plus rapide que l'avion et fonctionnant à l'énergie solaire[95]. Le 12 août 2013, il présente son projet Hyperloop dont il a encouragé la réalisation par d'autres entreprises via un concours organisé par SpaceX[96]. Depuis ce concours, des start-ups consacrées à la mise en place et au développement de l'Hyperloop sont nées, permettant à Elon Musk de se consacrer à l'automobile et au spatial. En 2015 et 2016, Elon Musk ne dirige plus aucun projet d'Hyperloop, mais sa société SpaceX continue d'organiser des compétitions.
En 2015, il propose (sous la marque Tesla) un système dit « Powerwall » de stockage tampon d'énergie domestique intermittente (ex : solaire et/ou éolienne) via des batteries lithium-ion présentant une bonne efficacité énergétique et bonne durée de vie, acceptant des recharges incomplètes tout en fournissant une tension constante durant toute leur décharge[97]. Ces powerwalls pourront équiper des immeubles et des maisons et, selon Elon Musk, pourraient contribuer à « transformer totalement l'infrastructure énergétique mondiale pour la rendre totalement durable et sans produire d'émissions de carbone ». Chaque bloc accumulateur mesure 130 × 86 × 18 cm et peut accumuler 7 ou 10 kWh, pour une puissance continue de 2 kW (pic à 3,3 kW). Le système peut aussi accumuler de l'énergie achetée en heures creuses ou contribuer à la régulation de fréquence du réseau. Le système permettrait selon lui « de se passer du réseau électrique » y compris dans les pays pauvres, ou d'assurer la consommation électrique durant les coupures de courant. Il compare ce changement à celui du téléphone mobile qui remplace peu à peu les lignes terrestres. Les batteries seront fabriquées par Panasonic dans une « giga-usine (Gigafactory) » de cinq milliards de dollars dans le Nevada, couverte de panneaux solaires et qui sera la plus grande usine de batteries au monde, où il projette de produire un équivalent/stockage de 35 gigawatts-heures d'ici 2020. Les commentateurs posent cependant la question de la ressource en lithium (le Chili et la Chine n'en fournissent en 2015 qu'environ 11 Mt/an avec un prix qui a décuplé entre 2000 et 2010). Tesla sera en outre en concurrence avec d'autres entreprises établies dans le domaine dont LG Chem, AES Energy Storage and NEC/A123, et de nouveaux arrivants dont Enphase, Sunverge Sonnenbatterie et Stem ou Alevo (start-up suisse qui a fait irruption sur la scène en 2014 avec une batterie lithium-ion-soufre garantie 20 ans et un investissement de 1 milliard de dollars dans une usine de fabrication en construction en Caroline du Nord tablant sur un marché de 200 mégawatts-heures de stockage en 2015 et 1 gigawatt-heure en 2016)[98]. D'autres observateurs notent que ces batteries pourront modifier, voire affecter, le secteur de la production d'électricité de pointe et le marché des smartgrids et de la substitution de la « puissance de crête » par le stockage[99].
En 2015, il participe à la création du centre de recherche OpenAI sur l'intelligence artificielle ayant pour objectif affiché de « bénéficier à l'humanité »[100]. Il quitte son conseil d'administration en 2018 pour éviter des conflits d'intérêts avec ses autres activités[101].
En 2016, il fonde la start-up Neuralink dont l'objectif est de relier le cerveau à des circuits intégrés dans le but de fusionner les intelligences humaines et artificielles[102]. L'implant cérébral sans fil Neuralink devrait dans les faits permettre aux personnes paralysées ou lourdement handicapées de recouvrer la parole et la mobilité[103],[104].
Il annonce officiellement en juin 2017 son objectif de commercialisation du premier modèle d'ici 2021[105].
Cette commercialisation prend du retard, elle est repoussée à 2022[réf. nécessaire], et en février 2022, la société d'Elon Musk confirme que des singes sont morts dans le cadre d'un projet de test de puces cérébrales[106].
En décembre 2016, Elon Musk fonde une nouvelle société : « The Boring Company ». Ce projet a pour but de supprimer les bouchons dans les grandes villes par l'installation d'un réseau de voies souterraines. Des ascenseurs positionnés sur la chaussée permettraient de descendre les véhicules dans le réseau souterrain et de les mener à leur destination à une vitesse avoisinant les 200 km/h[107].
Les travaux débutent à Los Angeles en mai 2017.
En janvier 2018, sous prétexte de financement de projet, la société commercialise un lance-flamme-chalumeau, qu'elle nomme ironiquement Not A Flamethrower (« Pas un lance-flamme »)[108].
Au printemps 2022, une semaine après avoir demandé à ses abonnés si X protégeait selon eux la liberté d'expression (« La liberté d'expression est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie. Pensez-vous que X respecte scrupuleusement ce principe[109] ? ») et après avoir évoqué la possibilité de créer un réseau concurrent, Elon Musk entre dans le capital de X le 4 avril 2022 en rachetant 9,2 % des actions au prix du marché, devenant ainsi le premier actionnaire du réseau social[110],[111], faisant bondir le cours de l'action d'environ 25 %[112]. Elon Musk avait commencé à acheter des parts de X dès janvier 2022[113]. Dès le lendemain de son acquisition, Musk propose la création d'un bouton « modifier » sur les tweets, proposition qu'il soumet à ses abonnés par un sondage[114]. Le même jour Parag Agrawal, le directeur général de X, annonce l'entrée d'Elon Musk au conseil d'administration de la plateforme, en échange de quoi ce dernier se serait engagé à ne pas augmenter sa participation à plus de 14,9 % du capital[115]. Cependant il est annoncé peu de temps plus tard que le dirigeant de Tesla n'intègrera finalement pas le conseil d'administration de X, sans explications de la part de l'intéressé ou de X[116],[117].
Le 14 avril, Elon Musk annonce avoir déposé une offre d'achat de l'ensemble des actions de X au prix de 54,20 dollars l'action[118], soit un prix supérieur à celui du marché et annonçant qu'il s'agit « de sa meilleure offre et de son offre finale »[119]. Il annonce également qu'en cas de refus de son offre par la direction du réseau social il se verrait « contraint » de revoir sa position d'actionnaire. X a annoncé étudier « avec attention » l'offre « non sollicitée et non contraignante d'Elon Musk ». L'offre de Musk est alors unanimement décrite comme une OPA hostile à l'encontre du réseau social[120],[121]. Le 15 avril, la direction de X annonce recourir au mécanisme dite de la « poison pill » afin de protéger son cours en bourse[122]. Avec cette dernière, lorsqu'un actionnaire dépasse le seuil de 15 % d'actions sans l'aval du conseil d'administration, les autres actionnaires pourront acheter des actions à un prix réduit par rapport à celui du marché, diluant ainsi la part de l'activiste indésirable. L'objectif est de ralentir les procédures d'OPA hostile et de permettre au conseil d'administration de gagner du temps afin d'élaborer une contre-stratégie[123]. Cependant, la veille, Elon Musk avait affirmé qu'il possédait un « plan B » si X venait à utiliser la « poison pill » avant d'assurer qu'il serait « absolument indéfendable que [son] offre ne soit pas soumis au vote des actionnaires. Ce sont eux qui détiennent l'entreprise, pas le conseil d'administration[124]. »
Le 25 avril 2022, Elon Musk annonce acheter X pour le prix de 44 milliards de dollars[125],[126]. À l'issue de la transaction, 100 % des parts de X appartiendront au milliardaire qui a déjà annoncé sa volonté de sortir l'entreprise de la cotation en bourse[127],[128]. Connu pour ses convictions libertariennes en se définissant comme un « absolutiste de la liberté d'expression », Elon Musk déclare vouloir racheter l'entreprise au nom de ce principe : « [Elle] est le fondement d'une démocratie qui fonctionne et Twitter est la place publique numérique où sont débattues des questions vitales pour l'avenir de l'humanité »[129]. Il déclare également vouloir davantage de transparence au niveau de l'algorithme en rendant public le code source et « vaincre les robots de spam et authentifier tous les humains »[129]. Après l'annonce du deal, Musk déclare que son premier plan est de rendre open source l'algorithme qui classe les tweets dans le flux, afin d'accroître la transparence du réseau social. Il déclare également son intention de supprimer les comptes automatisés et robots et de mettre en place une procédure permettant « d'authentifier tous les vrais humains » du réseau[130]. Il laisse alors entendre qu'il pourrait transformer le siège de X à San Francisco en un « centre d'hébergement pour sans-abris »[131],[132].
Le 4 mai 2022, Musk est convoqué par le Comité du Numérique, de la Culture, des Médias et du Sport (en) pour discuter de l'effet de son rachat sur la liberté d'expression et les comportements agressifs et délictuels en ligne[133]. Il déclare par la suite qu'il souhaite annuler le bannissement de l'ancien président américain, Donald Trump, du réseau social[134], jugeant qu'il s'agissait d'une « erreur »[135]. Le lendemain, Musk publie le résultat du montage financier prévoyant un financement de 7,1 milliards de dollars, notamment de Larry Ellison, cofondateur d'Oracle Corporation, du prince saoudien Al Walid ben Talal Al Saud, des sociétés de capital-risque Andreessen Horowitz et Sequoia Capital, ainsi que du fonds souverain Qatar Holding[136],[137]. L'injection de capital lui permet de réduire son prêt bancaire personnel initial de moitié, le portant à 6,25 milliards de dollars et de réduire son apport en capital de 21 milliards à un peu moins de 20 milliards de dollars[138],[139].
Le 11 mai, le Wall Street Journal rapporte que la Securities and Exchange Commission (SEC) et la Federal Trade Commission (FTC) avaient procédé à l'ouverture de plusieurs enquêtes concernant la suite d'événements ayant conduit à l'acquisition de X[140]. Le lendemain, M. Agrawal licencie le directeur général de Twitter, Kayvon Beykpour, et le chef de produit des revenus, Bruce Falck[141].
Le 13 mai, Elon Musk déclare que l'accord passé avec X avait été suspendu. Selon lui, cette décision fait suite à l'obtention d'un rapport établissant que 5 % des utilisateurs actifs quotidiens de X étaient des comptes de spam et des bots. Cette déclaration fait rapidement chuter les actions de X de plus de 10 %[142]. Elon Musk affirme alors qu'il reste décidé à acquérir le réseau social[143],[144]. En réponse à un fil X d'Agrawal affirmant qu'un examen externe des utilisateurs de la plateforme était techniquement incommode et probablement impossible à réaliser, Musk publie un emoji caca, suggérant que la communication d'Agrawal relève du « bullshit »[145].
Le 17 mai, Musk réitère que l'acquisition ne pourra pas franchir de nouvelle étape tant que X ne pouvait pas prouver que les affirmations relatives aux bots étaient faux. Il demande alors à la Securities and Exchange Commission, la SEC, l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, d'enquêter sur le nombre d'utilisateurs quotidiens de X[146],[147]. Le même jour, Twitter dépose de nouveaux documents auprès de la SEC[148], y compris une chronologie détaillée de l'acquisition par Musk et a affirmé qu'elle « appliquerait l'accord de fusion » quelles que soient les actions de Musk[149].
Le 25 mai, Musk déclare abandonner son projet de financer partiellement l'opération de rachat par le biais de prêts sur marge contre des actions Tesla, choisissant plutôt de s'engager à verser 6,25 milliards de dollars supplémentaires en financement par actions[150],[151]. Le même jour, William Heresniak, un investisseur de X, dépose un recours collectif contre Elon Musk, alléguant du viol des lois sur les sociétés en Californie en manipulant le marché[152].
Le 3 juin, le rachat de X est approuvé par l'autorité de surveillance de la concurrence et de monopoles américaine[153]. Dans un courriel envoyé par l'avocat de Musk à Twitter trois jours plus tard, Musk menace cependant à nouveau de mettre fin à son accord avec Twitter en raison du refus de la société de communiquer les données relatives à sa base d'utilisateurs[154],[155]. Twitter répond alors que le réseau et l'entreprise continueraient à coopérer avec Musk pour s'assurer que la transaction soit conclue conformément à leur accord[156].
Le 8 juin, le conseil d'administration de X se plie aux exigences de Musk, acceptant de lui fournir un flux de données de tweets[157],[158]. Musk participe à une réunion générale le 16 juin pour répondre aux questions des employés de Twitter[159]. Il y aborde sa vision de la politique de modération du contenu de Twitter, la liberté d'expression, les licenciements potentiels, le télétravail et « la nature cosmique de Twitter »[160],[161],[162]. Musk exprime à cette occasion son souhait que Twitter atteigne un milliard d'utilisateurs actifs[163]. Lors d'une conférence le 7 juillet, Twitter révèle que plus d'un million de comptes de spam étaient supprimés chaque jour[164] et réaffirme qu'il demeure impossible de déterminer par des moyens externes le nombre exact de ces comptes, car cela impliquerait de révéler un ensemble de données privées sur les utilisateurs. Le même jour, le Washington Post indique que l'accord avec Musk était « en péril » en raison d'un ralentissement des discussions sur le financement.
Musk annonce finalement son intention de mettre fin à l'accord de rachat le 8 juillet, affirmant que X avait violé leur accord initial en refusant de sévir contre les comptes robotisés dédiés au spam[165],[166]. X intente alors une action en justice contre Musk devant la Cour des comptes du Delaware, le 12 juillet. Le procès se tient à partir du 17 octobre 2022[167].
Menacé par le procès, Elon Musk annonce finalement réintroduire une proposition d'achat avec un prix inchangé. La vente est finalisée dans la nuit du 27 octobre au 28 octobre. Sitôt devenu propriétaire du réseau social, Musk licencie le directeur général Parag Agrawal, le directeur financier Ned Segal et la directrice des affaires juridiques et politiques Vijaya Gadde[168].
Le 20 décembre 2022, Elon Musk annonce quitter son poste de PDG de X dès qu'il aura trouvé quelqu'un pour lui succéder[169]. Il est finalement remplacé par Linda Yaccarino le 11 mai 2023, mais souhaite rester à l'initiative des changements techniques apportés au réseau social[170].
Le rachat de X par Musk puis son utilisation de la plateforme pour propulser la campagne de Donald Trump ont conduit à une baisse des utilisateurs, qui a pu être mesurée au sein de l'Union Européenne, ainsi qu'aux États-Unis.
La baisse du nombre d'utilisateurs a coïncidé avec un déclin des perspectives financières[171].
En mars 2023, il fonde la société xAI (eXplainable Artificial Intelligence) dans le domaine de l'intelligence artificielle, en vue de concurrencer Microsoft, Google et OpenAI dans ce secteur[172].
En 2024, il officialise son intention de construire un superordinateur pour xAI, selon The Information[173].
Fin 2016, il devient conseiller du président des États-Unis Donald Trump ; il abandonne son poste en juin 2017 lorsque Donald Trump annonce son intention de quitter l'accord de Paris sur le climat[174].
Elon Musk signe en 2017, avec une centaine de responsables d'entreprises spécialisées dans l'intelligence artificielle ou la robotique, une lettre ouverte aux Nations unies mettant en garde contre les dangers des armes autonomes, surnommées robots tueurs[175].
En 2018, ses donations de 88 900 $ au Parti républicain sont révélées par le Huffington Post[176].
En mai 2022, il affirme avoir voté pour les candidats démocrates Barack Obama, Hillary Clinton et Joe Biden, respectivement en 2008 et 2012, en 2016 et encore en 2020[177],[178],[179], puisque le Parti démocrate était auparavant « le parti de la gentillesse ». Il affirme cependant que ce parti est devenu « le parti de la division et de la haine » ; il déclare ainsi qu'il votera désormais Républicain[177],[180].
En novembre 2022, Musk appelle les électeurs américains à voter pour le Parti républicain lors des élections de mi-mandat, afin de garantir l'équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif
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